les cancers urologiques

Parlons-en !

Les cancers urologiques sont parmi les plus fréquents au monde, tous avec un profil de présentation et d’évolution différents.
Le cancer de la prostate, plutôt de bon pronostic, est très souvent asymptomatique. Il permet souvent plusieurs traitements possibles en fonction de son stade d’évolution. Il est le premier cancer de l’homme en incidence.
Le cancer de la vessie présente le pronostic le plus défavorable. Le stade le plus précoce, le “polype” n’engendre cependant pas de risque vital lorsqu’il est pris en charge à temps. Son symptôme principal est l’hématurie, ou saignement dans les urines.
Le cancer du rein est le 3eme cancer le plus fréquent en urologie, asymptomatique majoritairement et de plutôt bon pronostic. L’évolution des techniques, chirurgicales et robotiques notamment, permettent désormais dans une grande majorité des cas un traitement curatif efficace et permettant la conservation de sa fonction rénale.


Cancer de la prostate
Cancer du pénis
Cancer du testicule
Cancer urétral
Cancer de la vessie
Cancer du rein

Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate représente environ 30 % des nouveaux cas de cancers chez les hommes en France en 2024, avec environ 60000 nouveaux diagnostics par an. Ce cancer touche principalement les hommes aux alentours de 65 ans. Bien que l’évolution du cancer de la prostate soit souvent lente et son pronostic excellent, une prise en charge personnalisée permet d’adapter les soins aux besoins spécifiques de chaque patient. Les principaux facteurs de risque incluent les antécédents familiaux et l'origine ethnique, plutôt afro caribéenne. Certains aspects de notre mode de vie pourraient également influencer ce risque. À notre clinique, nous proposons une gamme de traitements adaptés en fonction de l’avancement du cancer et des préférences de chacun tout en respectant les recommandations françaises et europeeenes :
• Surveillance active : Cette option est souvent choisie pour les tumeurs à faible risque. Elle consiste à suivre régulièrement l’évolution sans intervention immédiate, permettant aux patients de poursuivre leur vie quotidienne sans traitements invasifs.et leurs effets indésirables associés.
• Chirurgie (prostatectomie radicale) : Lorsqu’une intervention est nécessaire, la chirurgie peut être envisagée pour les cancers localisés, avec pour objectif d’éliminer la tumeur en retirant la prostate.
• Radiothérapie : Dans certains cas en alternative avec le traitement chirurgical, ou cas de cancer à risque plus élevé ou localement avancé, des séances de radiothérapie peuvent être proposées, souvent en complément d’une hormonothérapie pour un meilleur contrôle de la maladie.Dans ce cadre, les patients sont alors personnellement adressés aux radiothérapeutes et oncologues.
Nous croyons en une prise en charge qui respecte les choix et le rythme de chaque patient. Notre équipe est là pour vous accompagner, répondre à vos questions et faire équipe avec vous tout au long du parcours de soins. Si l'évolution oncologique est, le plus souvent souvent, bonne, une prise en charge adaptée vous aidera également à améliorer les effets indésirables, urinaires et sexuels, qui pourraient accompagner votre traitement.

Le Cancer du testicule

Le testicule assure 2 fonctions : la production de spermatozoides et de testostérone. Le cancer du testicule est un des rares cancers accessibles à l’auto dépistage. Le cancer du testicule est un cancer rare (1 % des cancers) comparativement aux autres cancers mais il s’agit du cancer le plus fréquent de l’adulte jeune (plus de 2300 cas par an en France). Il est recommandé une palpation testiculaire annuelle pour permettre son diagnostique précoce. Les signes d’alerte sont : induration sur le testicule douleur testiculaire Le pronostic du cancer du testicule est habituellement bon après traitement. Un echographie permet de confirmer le diagnostic et un bilan sanguin spécifique associé à un scanner TAP complète son diagnostic. Le traitement consiste en une orchidectomie (ablation du testicule) Avant toute prise en charge, il reste recomandé d’avoir recours à une conservation du sperme en CECOS. Même si la fertilité reste bonne en cas de testicule unique en cas d’hypofertilité sous-jacente ou si un traitement complémentaire s’avèrera nécessaire, recourir aux spermatozoides conservés peut être nécessaire. Il est tout à fait possible dans le même temps opératoire de mettre en place une prothèse testiculaire à visée esthétique correspondant à la consistance et au volume du testicule restant.

> Pour en savoir plus sur l’orchidectomie par voie inguinale pour cancer