L’andrologie s’intéresse aux troubles de la sexualité ainsi qu’à la fertilité masculine.
La dysfonction érectile, symptôme dominant dans la spécialité concerne un nombre important d’hommes et peut survenir à tout âge.
Sachez qu’en cas de difficulté à concevoir, un bilan masculin est indispensable dans la prise en charge du couple et permet d’optimiser les chances de grossesse.
Enfin, l’andrologie s’intéresse au penis et aux organes génitaux masculins, en cas de question, n’hésitez pas à consulter.
La vasectomie est une méthode de contraception qui se développe fortement depuis ces dernières années.
Il est le parallèle de la ligature des trompes chez la femme mais le geste est jugé moins à risque, avec une bien meilleure récupération post opératoire.
De par l’augmentation franche du nombre de demandes, par souci d’uniformité et de modernité, la société française d’urologie a actualisé en 2024 ses recommandations de bonnes pratiques à destination des urologues. Le geste est parfaitement codifié.
Il est désormais possible d’être opéré pour vasectomie « sans scalpel » et donc sans cicatrice.
Le geste de vasectomie est encadré de manière stricte par la législation francaise.
Après expression de votre volonté de réaliser un geste de vasectomie en consultation, une fois informé, un délai de réflexion de 4 mois vous sera demandé pour valider à nouveau votre choix.
Il est également à noter que pour s’assurer qu’il n’existe plus de probabilité de fécondation après vasectomie, il vous sera demandé de réaliser un spermogramme 2 à 3 mois après la chirurgie. Dans l’intervalle, une activité éjaculatoire au décours du geste est indispensable afin d’exprimer les spermatozoides résiduels dans les canaux deferents.
L’augmentation du nombre de personnes vasectomisées s’accompagne d’un nombre notable de « regrets » après intervention. Le désir de conception après vasectomie est d’environ 5%. Il est important d’avoir ce chiffre en tête avant de se lancer dans la procédure.
En cas de volonté de retour en arrière, ceci est désormais possible. Un geste de reperméabilisation des canaux déférents (vaso-vasostomie) est techniquement réalisable. La vasectomie est en effet désormais considérée comme « potentiellement mais difficilement reversible » par la socité française d’urologie.
La technique chirurgicale, sous microscope peut cepedendant avoir un taux de succès pouvant atteindre 90% chez certains patients. Le type de vasectomie réalisé, et le délai écoulé depuis le geste sont 2 éléménts qui peuvent cependant être péjoratifs.
Les andrologues de l’équipe UroNice sont moteurs dans le développement de cette technique en région PACA
> Voir la fiche AFU
La reperméabilsation des canaux déférents (vaso-vasostomie) est un geste désormais possible grace au développement de la chirurgie sous microscope et des instruments adaptés.
2 indications principales existent :
• en cas de douleur après vasectomie, la « colique spermatique », sous réserve d’accepter le risque de restauration de la fécondité
• en cas de désir de fécondité après vasectomie
En effet la vasectomie est désormais définie comme un geste de contraception permanente, potentiellement mais difficilement réalisable par la société française d’urologie en 2024
Potentiellement car 2 facteurs influencent grandement son efficacité, la manière dont a été réalisée la vasectomie, et le délai écoulé depuis l’intervention.
Techniquement complexe car une telle chirurgie nécessite une formation tres spécifique. De plus, le geste est très dépendant des capacités techniques du materiel utilisé, précision des instruments et qualité du microscope notamment.
Si l’indication de la vaso-vasostomie est une volonté de conception. Il faut savoir qu’il s’agit alors de la seule méthode pour concevoir de manière naturelle. En revanche, il faut conscient qu’il existe une différence entre le taux de perméabilté retrouvé (défini comme la présence de spermatozoide dans l‘éjaculat post opératoire) et le taux de grossesse spontané. D’autres alternatives peuvent permettre de concevoir après vasectomie (biopsies testiculaires notamment) avec des techniques de FIV adaptées à cette situation.
En cas de désir de conception après vasectomie, une consultation avec les andrologues de l’équipe, formés à ce type de prise en charge s’avère indispensable.
Le prépuce peut être concerné par un rétrécissement, appelé phimosis. Lorsque le rétrécissement est important, il peut alors entraîner :
À minima, une gène, que ce soit au décalottage pour la toilette ou lors des rapports sexuels
Lorsque la gène se chronicise, des problèmes infectieux, que ce soit sur le plan local (balanite) ou urinaire
Le diabète, l’âge, ou encore certaines pathologique dermatologique comme le lichen peuvent être à l’origine du trouble.
À noter que certaines études démontrent par ailleurs que la posthectomie est associé à une meilleure résistance aux infections sexuellement transmissible, comme le VIH ou encore, le HPV.
Plusieurs traitement du phimosis existent. On commence généralement par un traitement conservateur par application topique d’anti inflammatoire. Une plastie du prepuce est parfois possible. La posthectomie est le geste standard pour traiter efficacement un phimosis.
Les andrologues de l’équipe UroNice prennent en charge les patients dès l’âge de 1 an.
> Pour en savoir plus sur cette chirurgie
Fiche AFU plastie du prepuce
Fiche info AFU posthectomie de l'enfant
> Quelques publications scientifiques sur le sujet
Male circumcision for prevention of heterosexual acquisition of HIV in men.
Siegfried N, Muller M, Deeks JJ, Volmink J.
Epidemiology and pathology of HPV disease in males.
Giuliano AR, Anic G, Nyitray AG.
Gynecol Oncol. 2010 May;117(2 Suppl):S15-9. Epub 2010 Feb -
La maladie de Lapeyronie est une pathologie acquise (apparaissant au cours de la vie) du pénis aboutissant à une déformation en érection.
Elle est classiquement causée par une plaque à l’intérieur du pénis qui provoque la déformation en érection.
Cette pathologie est susceptible d’entrainer en plus de la déformation du pénis :
• Érections douloureuses
• Perte de longueur du pénis
• Troubles de l’éjaculation ou de l’érection
• Stress psychologique ou dépression
• Incapacité à avoir des relations sexuelles
L’âge moyen d’apparition de la maladie de Lapeyronie est de 53 ans. La maladie touche entre 5 à 10 % de la population. Cette maladie est souvent tabou et peu évoquée en consultation par les patients.
Une courbure présente depuis le début de la vie active sexuelle, sans plaque palpable, correspond à une courbure congénitale du pénis. La prise en charge des courbures congénitales est uniquement chirurgicale et dépend de la gêne du patient.
Il est recommandé de consulter un urologue en cas de douleur du pénis en érection ou d’apparition d’une déformation du pénis en érection.
Quelles sont les causes de la maladie de Lapeyronie ?
La physiopathologie de la maladie de Lapeyronie est mal connue et probablement multi-factorielle.
La maladie de Lapeyronie serait la conséquence de nombreux micro-traumatismes du pénis. Il est cependant classique que le patient ne se souvienne pas du traumatisme à l’origine de la maladie puisque celle-ci ne se développe pas directement après celui-ci.
La pathologie est très fréquente, jusqu’à 1 homme sur 9 serait concerné
Les situations plus fréquemment associées à une maladie de Lapeyronie sont :
- Antécédents traumatiques, principalement à vélo ou au cours d’un rapport sexuel (faux pas du coït)
- Facteur de risque cardiovasculaire (tabac, diabète..)
- Antécédent de chirurgie urologique ou pelvienne
Il existe une part héréditaire à cette maladie et la présence d’une maladie de Dupuytren (rétraction progressive du tissu fibreux situé dans la paume de la main à l’origine d’une flexion des doigts) est un facteur de risque d’apparition de maladie de Lapeyronie.
Lorsqu’un traumatisme survient, l’architecture de l’albuginée (paroi des corps caverneux permettant l’érection) est endommagée et la cicatrisation aboutit à une fibrose empêchant l’expansion des fibres censées être élastiques. Ce processus provoque une courbure du pénis.
Il existe une phase inflammatoire pouvant précéder la phase de courbure, il s’agit d’une phase inflammatoire, pouvant entrainer une érection douloureuse. Cette phase peut durer jusqu’à 9 mois et l’évolution de la courbure est incertaine à cette phase précoce.
Une consultation auprès d’un andrologue spécialisé permet à elle seule, après examen, de confirmer le diagnostic. Aucun examen complémentaire n’est nécessaire. Une plaque fibreuse sur l’albuginée est, dans la majorité des cas, palpée
Le traitement ne dépend que de la gêne du patient. La principale question à se poser concerne sa qualité de vie sexuelle, en cas d’activité sexuelle possible, l’indication du traitement est à discuter en consultation.
Une auto rééducation par vacuum ou extenseur du penis est toujours la première ligne de traitement et consiste en 1 séance d’étirement quotidienne d’environ 20 minute.
En phase inflammatoire, douloureuse, les ondes de choc peuvent être indiquées en plus des antalgiques classiques ou anti-inflammatoires en cas de douleur mal contrôlée.
En phase stabilisée, des injections dans la plaque peuvent vous être proposées. L’efficacité sur le degré de courbure est incertaine. A noter qu’à ce jour, les injections de PRP présentent le meilleur taux de succès.
> Voir la Fiche AFU Redressement du pénis par incision greffe
> Voir la Fiche AFU sur la plicature > Télécharger le protocole UroNice
La dysfonction érectile, définie comme une difficulté à obtenir ou à maintenir une érection suffisante pour un rapport sexuel est très fréquente. Bien que tabou, il s’agit d’un symptôme souvent retrouvé, jusqu’à 50% des hommes âgés de 50 ans peuvent être concernés. L’age d’apparition des premiers symptômes varie grandement selon les situations ou les causes de la dysfonction.
La première cause de dysfonction érectile tout âge confondu n’est liée à aucune maladie organique. Une situation professionnelle ou personnelle, associé à ce qu on appelle communément “l’angoisse de performance” peut altérer les erections et chroniciser le trouble. En revanche, il est indispensable de réaliser un bilan.
En effet, la dysfonction érectile est associé à l’état de santé cardiovasculaire. La première cause “médicale” de dysfonction erectile est athéromatreuse. Au cours du vieillissement, les artères du pénis perdent leur élasticité et leur capacité à se dilater. Ce problème peut être aggravé par un certain nombre de pathologies médicales courantes, telles que le diabète, les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, et le tabagisme ;
L’atteinte des nerfs transmettant le signal des érections peut également provoquer une dysfonction érectile.
Il faut enfin éliminer des causes iatrogènes (liées à des médicaments) ou secondaires une intervention (prostatique ou rectale le plus souvent)
Le déficit en testosterone sera dépisté à l’aide d’un bilan biologique spécifique afin d’entreprendre une supplémentation en l’absence de contre indication et qui peut totalement normaliser la situation.
Traitement des troubles de l’érection :
Les traitements de la dysfonction érectile sont nombreux et variés et nous pouvons les résumer sommairement :
• prise de médicaments oraux (inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5) qui facilitent les érections, une prise quotidienne ou seulement en si besoin sont possibles mais nécessitent souvent un bilan cardiaque premier
• traitements locaux, par instillation endo urétrale ou injection intracaverneuse de prostaglandines;
• des dispositifs d’érection sous vide (vacuum) peuvent être efficace et sans effet indésirable ou contre indication particulière.
• En dernier recours, en cas d’inefficacité des autres lignées thérapeutiques, un traitement chirurgical avec mise en place d’un implant pénien pourra être proposé. Les complications, notamment infectieuses sont à surveiller au décours, néanmoins, le traitement permet les erections, mécaniques, dans 100% des cas.
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La varicocèle est une anomalie anatomique très fréquente, se définissant par une dilatation des veines testiculaires au niveau du cordon testiculaire. Elle peut concerner jusqu’à 20% de la population masculine, la plupart du temps asymptomatique. La varicocèle peut cependant être responsable de sensation de pesanteur, voire de douleurs testiculaires, irradiant dans certains cas le long du cordon et vers le flanc. Elle peut également être une cause d’hypofertilité. La dilatation veineuse entraînant au contact du testicule une élévation de température gênant la synthèse de spermatozoides, ou altérant leur développement et fonctionalité. Il s’agit de la seule cause d’infertilité masculine accessible à un traitement et sa recherche doit être systématique en cas de difficulté à concevoir. La varicocele est classiquement à gauche, dans 80% des cas, du fait d’un retour veineux asymétrique entre les testicules gauches et droit. Le diagnostique est posé cliniquement. Une confirmation par échographie Doppler permet de connaître le grade de la varicocèle.
Le traitement chirurgical est réalisé en ambulatoire, par incision sous inguinale pour abord du cordon testiculaire et dissection veineuse à l’aide de lunettes de microchirurgie.
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<a href="https://uronice.com/videos/#varicocele-video" target="_blank" > Voir la vidéo
L'infertilité est définie comme l'incapacité d'obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers sans contraception. Elle représente une cause fréquente de consultation en urologie et en gynécologie. Environ 15 % des couples rencontrent des difficultés à concevoir, et dans 30 % des cas, une cause masculine est identifiée lors du bilan de fertilité du couple.
Les Examens Clés du Bilan de Fertilité
Lors du bilan de fertilité, deux examens sont essentiels pour rechercher une éventuelle cause masculine :
1. Le spermogramme
Cet examen permet d’évaluer la qualité et la quantité des spermatozoïdes dans l’éjaculat. Il permet de détecter plusieurs anomalies, telles que :
◦ Oligospermie : un faible nombre de spermatozoïdes.
◦ Terratospermie : des anomalies de forme des spermatozoïdes.
◦ Nécrospermie : la présence de spermatozoïdes morts.
◦ Asthénospermie : une faible vitalité des spermatozoïdes.
Les anomalies du spermogramme peuvent avoir plusieurs causes, dont l’hygiène de vie et les habitudes alimentaires, qui jouent un rôle crucial dans la qualité du sperme.
L'échographie Doppler testiculaire
Cet examen permet de détecter la présence d’une varicocèle, qui est la seule cause médicale d'infertilité masculine accessible à un traitement. La varicocèle touche environ 1 homme sur 5 et son impact sur la fertilité masculine est bien documenté.
La prise en charge de la varicocèle est importante à assurer précocement car elle peut avoir un effet direct sur la qualité du sperme.
Traitements et Prise en Charge
Le traitement chirurgical de la varicocèle, pratiqué par microchirurgie, est une méthode récemment développée qui offre actuellement les meilleurs taux de grossesse post-opératoires par rapport aux autres options therapeutiques.
Azoospermie (Absence de Spermatozoïdes)
En cas d’azoospermie, où aucun spermatozoïde n'est retrouvé dans l'éjaculat, un bilan plus approfondi est nécessaire. Ce bilan permet de déterminer la cause et de proposer des solutions adaptées.
Si malgré une optimisation des paramètres spermatiques, la conception reste impossible, la Procréation Médicalement Assistée (PMA) devient alors une option.
Biopsie Testiculaire et Optimisation des Chances de Conception
Dans certains cas, une biopsie testiculaire peut être réalisée, parfois sous microscope, dans un centre agréé, avec un laboratoire sur place pour optimiser les chances de retrouver du matériel viable pour l'insémination. Cette procédure permet d’améliorer considérablement les chances d’obtenir des spermatozoïdes de qualité pour la conception.
L’Expertise de l'Équipe d'UroNice et de la Clinique Saint George
L’équipe d’UroNice est particulièrement impliquée dans la prise en charge de l'hypofertilité masculine. La Clinique Saint George est un centre agréé en Procréation Médicalement Assistée et dispose de l’expertise nécessaire pour traiter ces problématiques de manière optimale. De plus, elle est la première équipe dans la région PACA à avoir développé la microchirurgie en urologie, offrant ainsi un traitement de pointe et un accompagnement personnalisé à chaque patient.
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