Le cancer de la prostate représente environ 30 % des nouveaux cas de cancers chez les hommes en France en 2024, avec environ 60000 nouveaux diagnostics par an. Ce cancer touche principalement les hommes aux alentours de 65 ans. Bien que l’évolution du cancer de la prostate soit souvent lente et son pronostic excellent, une prise en charge personnalisée permet d’adapter les soins aux besoins spécifiques de chaque patient.
Les principaux facteurs de risque incluent les antécédents familiaux et l'origine ethnique, plutôt afro caribéenne. Certains aspects de notre mode de vie pourraient également influencer ce risque.
À notre clinique, nous proposons une gamme de traitements adaptés en fonction de l’avancement du cancer et des préférences de chacun tout en respectant les recommandations françaises et européennes :
• Surveillance active : Cette option est souvent choisie pour les tumeurs à faible risque. Elle consiste à suivre régulièrement l’évolution sans intervention immédiate, permettant aux patients de poursuivre leur vie quotidienne sans traitements invasifs.et leurs effets indésirables associés.
• Chirurgie (prostatectomie radicale) : Lorsqu’une intervention est nécessaire, la chirurgie peut être envisagée pour les cancers localisés, avec pour objectif d’éliminer la tumeur en retirant la prostate.
• Radiothérapie : Dans certains cas en alternative avec le traitement chirurgical, ou cas de cancer à risque plus élevé ou localement avancé, des séances de radiothérapie peuvent être proposées, souvent en complément d’une hormonothérapie pour un meilleur contrôle de la maladie.Dans ce cadre, les patients sont alors personnellement adressés aux radiothérapeutes et oncologues.
Nous croyons en une prise en charge qui respecte les choix et le rythme de chaque patient. Notre équipe est là pour vous accompagner, répondre à vos questions et faire équipe avec vous tout au long du parcours de soins.
Si l'évolution oncologique est, le plus souvent souvent, bonne, une prise en charge adaptée vous aidera également à améliorer les effets indésirables, urinaires et sexuels, qui pourraient accompagner votre traitement.
> Voir la fiche de conseil AFU
Le cancer du pénis est une maladie rare mais sérieuse. Il est crucial de pouvoir compter sur des informations claires et fiables pour mieux comprendre cette pathologie et savoir comment y faire face. Ce site est conçu pour vous fournir toutes les informations essentielles sur cette maladie, de son diagnostic à son traitement, en passant par les facteurs de risque, et les moyens de prévention.
Qu'est-ce que le cancer du pénis ?
Le cancer du pénis est une tumeur maligne qui se développe dans les tissus du pénis. Bien qu'il soit peu fréquent, il peut affecter tout homme. Ce cancer débute souvent dans les cellules de la peau ou des muqueuses de l'organe. Il existe différents types de cancer du pénis, dont le carcinome épidermoïde, qui est le plus courant.
Facteurs de risque du cancer du pénis
Les facteurs de risque du cancer du pénis sont multiples.
Voici les principaux :
- L'infection par le papillomavirus humain (HPV) : Cette infection virale est l'un des principaux facteurs de risque, particulièrement pour le cancer du pénis. Elle est associée à des lésions précancéreuses appelées lésions dysplasiques.
- Phimosis : Cette affection, où le prépuce ne peut être rétracté, favorise l'accumulation de cellules mortes et de bactéries, augmentant le risque de cancer.
- Mauvaise hygiène génitale : Une hygiène inadéquate peut favoriser les infections chroniques et augmenter le risque.
- Tabagisme : Le tabac est un facteur de risque reconnu dans de nombreuses formes de cancers, y compris celui du pénis.
- Immunodépression : Les personnes ayant un système immunitaire affaibli sont également plus vulnérables au cancer du pénis.
Les signes d'alerte : Comment détecter un cancer du pénis ?
Le cancer du pénis peut se manifester par plusieurs symptômes, notamment :
- Des lésions, plaies ou croûtes qui ne guérissent pas sur le pénis, en particulier sur le gland ou le prépuce.
- Un changement de couleur ou de texture de la peau du pénis.
- Des douleurs, des démangeaisons ou des saignements inhabituels.
- Un écoulement anormal provenant de l'urètre.
Il est essentiel de consulter un médecin dès l’apparition de ces symptômes. Un diagnostic précoce permet d’augmenter considérablement les chances de guérison.
Le diagnostic du cancer du pénis
Le diagnostic repose sur un examen clinique détaillé, accompagné de tests supplémentaires :
- Biopsie : Le médecin prélève un échantillon de tissu de la lésion pour l'analyser en laboratoire.
- Imagerie : Une échographie, une IRM ou un scanner peuvent être réalisés pour évaluer l’étendue de la maladie.
- Le diagnostic rapide permet de déterminer le stade du cancer, ce qui est essentiel pour choisir le traitement approprié.
Les traitements du cancer du pénis
Le traitement du cancer du pénis dépend de plusieurs facteurs : la localisation de la tumeur, son stade, et l’état général du patient.
Voici les principales options de traitement :
- Chirurgie : L’ablation de la tumeur est souvent la première option. Dans les cas les plus graves, une pénectomie (ablation partielle ou totale du pénis) peut être nécessaire.
-Radiothérapie : Elle peut être utilisée seule ou en complément de la chirurgie, en particulier pour les tumeurs localisées ou dans le cas d’un traitement conservateur.
- Chimiothérapie : Utilisée pour traiter les formes avancées ou métastatiques du cancer, la chimiothérapie vise à détruire les cellules cancéreuses dans tout le corps.
- Immunothérapie et thérapies ciblées : De nouvelles options de traitement, qui se concentrent sur les cellules cancéreuses spécifiques, sont en développement et peuvent être utilisées dans certains cas avancés.
Avant traitement un bilan rigoureux et spécialisé pourra être nécessaire, incluant notamment des techniques avancées de médecine nucléaire et la recherche de ganglion sentinel.
Le suivi après traitement : Une étape essentielle dans le cadre d’un cancer du pénis
Après un traitement, un suivi régulier est indispensable pour détecter tout signe de récidive. Le suivi comprend généralement des examens cliniques réguliers, des biopsies et des imageries, ainsi qu’un soutien psychologique si nécessaire.
Prévention et conseils.
Le cancer du pénis étant souvent lié à des comportements à risque, voici quelques mesures de prévention :
- Pratiquer une bonne hygiène intime : Un lavage régulier du pénis, en particulier sous le prépuce, est important.
- Vaccination contre le HPV : Le vaccin contre le papillomavirus humain peut réduire le risque de développer certains types de cancer, y compris celui du pénis.
- Éviter le tabac : Le tabac augmente le risque de nombreuses formes de cancer, y compris le cancer du pénis.
Consulter un médecin en cas de symptômes anormaux : Toute anomalie, même bénigne, doit être évaluée par un professionnel de santé.
Vivre avec un cancer du pénis :
Soutien et accompagnement
Le cancer du pénis peut entraîner un lourd impact émotionnel et physique. Il est important de se sentir soutenu tout au long du parcours de soin. Plusieurs services sont disponibles pour accompagner les patients : les andrologues, ou encore les psychologues peuvent vous proposer des solutions d’accompagnement pouvant aider.
> Voir la fiche AFU
Le testicule assure 2 fonctions : la production de spermatozoides et de testostérone. Le cancer du testicule est un des rares cancers accessibles à l’auto dépistage. Le cancer du testicule est un cancer rare (1 % des cancers) comparativement aux autres cancers mais il s’agit du cancer le plus fréquent de l’adulte jeune (plus de 2300 cas par an en France). Il est recommandé une palpation testiculaire annuelle pour permettre son diagnostique précoce. Les signes d’alerte sont : induration sur le testicule douleur testiculaire Le pronostic du cancer du testicule est habituellement bon après traitement. Un echographie permet de confirmer le diagnostic et un bilan sanguin spécifique associé à un scanner TAP complète son diagnostic. Le traitement consiste en une orchidectomie (ablation du testicule) Avant toute prise en charge, il reste recomandé d’avoir recours à une conservation du sperme en CECOS. Même si la fertilité reste bonne en cas de testicule unique en cas d’hypofertilité sous-jacente ou si un traitement complémentaire s’avèrera nécessaire, recourir aux spermatozoides conservés peut être nécessaire. Il est tout à fait possible dans le même temps opératoire de mettre en place une prothèse testiculaire à visée esthétique correspondant à la consistance et au volume du testicule restant.
> Pour en savoir plus sur l’orchidectomie par voie inguinale pour cancer
Le cancer de la vessie se manifeste classiquement dans un opremier temps par l’apparition d’un polype dans la vessie.
il s’agit d’excroissances de tissu formées à la surface interne de la vessie. Bien que certains polypes soient bénins, d'autres peuvent évoluer vers des formes plus graves, notamment le cancer de la vessie. Une prise en charge rapide et un suivi médical sont ainsi essentiels pour éviter toute complication.
Les Causes de la Formation des Polypes
Les polypes se forment souvent en raison d’une irritation prolongée ou d’une lésion de la paroi de la vessie. Plusieurs facteurs peuvent favoriser cette irritation :
• Tabagisme : C’est le principal facteur de risque, car il provoque une irritation chronique de la vessie et accélère l’évolution des polypes.
• Infections urinaires chroniques : Des infections répétées peuvent entraîner une inflammation persistante, créant un environnement propice à la formation de polypes.
• Calculs urinaires : La présence de pierres dans la vessie peut endommager sa paroi et favoriser la formation de polypes.
• Exposition à des produits
chimiques : Certaines substances chimiques, notamment celles présentes dans les produits industriels, peuvent irriter la vessie.
Symptômes des Polypes de la Vessie
Les polypes de la vessie ne provoquent souvent aucun symptôme visible, ce qui rend leur détection difficile sans examens médicaux réguliers. Cependant, certains symptômes peuvent apparaître si le polype devient volumineux ou si la vessie est irritée :
• Hématurie (sang dans les urines) : C'est l'un des signes les plus fréquents. Le sang peut être visible ou détecté par analyse d'urine.
• Douleur pendant la miction : Une sensation de douleur ou de brûlure peut survenir lors de la miction.
• Fréquence urinaire accrue : Un besoin fréquent d'uriner, parfois accompagné de la sensation de ne pas vider complètement la vessie.
• Miction difficile ou interrompue : Cela peut se produire si un polype bloque partiellement l'urètre.
Diagnostic des Polypes de la Vessie
Après consultation chez un urologue en fonction du risque estimé ou des symptômes urinaires décrits, un bilan s’impose alors à la recherche de polype de vessie.
• Cystoscopie : Cet examen est indispensable et permet de visualiser directement l’intérieur de la vessie pour confirmer ou non la présence d’un polype. Aucun autre examen de routine ne dispose de la même sensibilté à ce jour.
• Imagerie médicale : Une échographie, un scanner ou une IRM peuvent être utilisés pour visualiser la vessie et détecter des anomalies autres comme des polypes ou des calculs.
Traitement des Polypes de la Vessie
Le traitement dépend de la taille, du type et de l’emplacement du polype. Voici les principales options :
• Observation et suivi : Si le polype est petit et asymptomatique, il peut être simplement surveillé pour détecter tout changement.
• Résection endoscopique : Les polypes plus volumineux ou problématiques peuvent être retirés par une procédure endoscopique, peu invasive, réalisée par l’urètre. Toutes les informations entourant le geste de resection de polype, appelé Résection Trans urétral de Vessie est résumé par l’association française d’urologie. Lien fiche info patient resection de vessie.
Prévention et Surveillance en cas de polype de vessie
Pour réduire le risque de formation de polypes de la vessie et maintenir une vessie saine, voici quelques recommandations :
1 Cesser de fumer : Le tabagisme est un facteur de risque majeur pour les maladies de la vessie, y compris les polypes et le cancer.
2 Traiter les infections urinaires : Un traitement adéquat des infections urinaires chroniques est essentiel pour prévenir les inflammations persistantes.
3 Hydratation régulière : Boire suffisamment d’eau aide à éliminer les toxines et à maintenir la santé de la vessie.
4 Après résection du polype de la vessie : selon sa nature, des traitements complémentaires, hebdomadaires peuvent être indiquées pour minimiser au maximum le risque de récidive. Il s’agit d’instillation dans la vessie de produits tels que la mitomycine / le BCG. L’instillation est simple, réalisable en consultation. Après instillation retour à domicile et consignes de miction dans les 2h après le geste
Qu’est ce que le cancer de la vessie ?
Si le polype cancéreux n’envahit pas le muscle vésical. Il est considéré comme superficiel, sa simple exérèse est nécessaire et suffisante. En revanche il faudra éviter la récidive impérativement.
En cas d’invasion en profondeur, l’organe de vessie est jugé comme atteint dans son entiéreté. Il s’agit du cas ou l’on parle classiquement du “cancer de la vessie”
Le diagnostic de cancer de la vessie infiltrant impose un bilan plus approfondi et une prise en charge plus lourde pour le patient.
Le cancer de la vessie est le 9ème cancer le plus fréquent dans le monde et le 5ème en France, il est quatre fois plus fréquent chez les hommesbr>
Il existe plusieurs types de cancer de la vessie :
• Le carcinome urothélial : Il s'agit du type de cancer de la vessie le plus fréquent, représentant environ 90% des cas. Ce cancer se développe à partir des cellules de l'urothélium, la couche de cellules qui tapisse l'intérieur de la vessie.
• Les cancers de type adénocarcinome ou épidermoïde : Moins fréquents, ces cancers proviennent d'autres types de cellules présentes dans la vessie, mais ils sont souvent plus agressifs.
Le pronostic du cancer de la vessie dépend largement de son stade au moment du diagnostic. Lorsqu'il est détecté à un stade précoce, les taux de survie sont bons. En revanche, un cancer de la vessie à un stade avancé est plus difficile à traiter
Traitement du cancer de la vessie infiltrant
Le retrait de la vessie, accompagnée de la prostate, intimement liée est souvent nécessaire : il s’agit de la cystoprostatectomie. Il s’agit encore à ce jour le traitement de référence dans ce cadre bien que certains traitements se développent comme l’immunothérapie ou encore des traitement combinés, impliquant radiothérapeutes, oncologues et urologues.
Chaque cas est à prendre dans son individualité et nécessite un avis pluridisciplinaire pour valider la prise en charge la plus adaptée
En cas de cystoprostatectomie, une reconstruction des voies urinaires s’avèrent indispensable pour permettre aux reins de poursuivre leur fonction de filtration sanguine.
La chirurgie est complexe, un autre niveau de discussion permettra de s’orienter vers une derivation urinaire au travers d’une stomie (poche à urine, intervention de type « Bricker ») ou bien vers la confection d’une néo vessie en utilisant une partie du système digestif (entérocystoplastie).
Certaines équipes et certains centres dits « experts » prennent en charge régulièrement ce type de pathologie et ont l’habitude de travailler en équipe, avec le meilleur équipement chirurgical pour réaliser tout type de traitement, désormais faisable en chirurgie robotique
Il s’agit d’un rare cas ou la chirurgie oncologique et de reconstruction se mêlent et sont réalisés dans le même temps.
Pour en savoir plus sur la chirurgie de cystoprostatectomie.
> Voir la fiche de l'AFU
Pour en savoir plus ur la reconstruction urinaire dans ce contexte :
> Dérivation urinaire externe type Bricker<br<
> L'entérocystoplastie
<
Le cancer du rein est le troisième cancer le plus fréquent en urologie. Il représente 2 à 3 % des cancers de l’adulte, soit environ 8000 nouveaux cas par an.
L’âge moyen au diagnostic est de 65 ans.
Les facteurs de risque sont essentiellement l’obésité, le tabac, l’hypertension, et l’insuffisance rénale chronique.
La majorité des cancers du rein sont découverts de façon fortuite : la masse rénale est décelée par hasard, lors de la réalisation d’un examen d’imagerie par échographie ou scanner.
Par ailleurs, la découverte du cancer du rein peut aussi être réalisée dans le cadre d’une hématurie macroscopique (sang dans les urines), d’une douleur au niveau de la fosse lombaire, d’une masse palpable ou de métastases.
Dès lors, des examens d’imagerie spécifiques vous seront proposés afin de préciser la nature de la masse rénale et son extension.
Le choix du traitement dépend de nombreux paramètres : votre âge, vos antécédents et morbidités, la taille et l’extension de la tumeur, de votre fonction rénale…
Toutes les propositions thérapeutiques sont présentées et discutées en réunion de concertation pluridisciplinaire, réunissant toutes les spécialistes (chirurgiens, radiologues, oncologues, anatomopathologistes…), afin de vous exposer le ou les meilleurs choix thérapeutiques.
1. La chirurgie, technique de référence :
Le principe est le suivant : retirer l’ensemble de la masse tumorale, en conservant au maximum votre capital néphronique. La néphrectomie partielle est ainsi proposée dès qu’elle est techniquement possible. L’utilisation de la chirurgie robotique et d’une sonde d’échographie de repérage spécifique sont des atouts majeurs pour la réalisation d’une chirurgie.
2. La radiofréquence, une alternative à la chirurgie :
Elle est notamment utilisée pour les tumeurs de petites tailles et les localisations multiples.
3. Une surveillance étroite par imagerie :
Cette technique peut être proposée en cas de petites tumeurs peu agressives chez les patients âgés.
4. En cas de tumeur métastatique :
Une prise en charge par traitements médicamenteux sera privilégiée (anti-angiogéniques ou immunothérapies).
Télécharger la fiche de l'Association française d'urologie
> Pour en savoir plus sur la Néphrectomie partielle /tumorectomie rénale
Voir les mentions légales du site
Site conçu par labellecrea.com